vendredi 17 juillet 2009

Rebondissement



Une caisse de Super8 achetée l'année dernière à la braderie de Lille. Je suis là, à wazemmes, et sur le mur de ma chambre apparait des images du "territoire", des paysages connus... le mémorial de Bruille Saint Amand, j'y suis passé avec "les joyeux godillots" de Mortagne du Nord à l'époque j'écrivais une texte, fiction, autour du géant de Mortagne, Tutur L'oziau pour ne pas le nommer, la nouvelle s'appelle "L'Anoure toujours l'Anoure", un projet de La Pluie d'Oiseaux.
Cette résidence sur le "territoire" m'a fourni un bâton de cristallisation, sur lequel tout rapport (x/y)  vient se greffer... et qu'il est impossible d'arrêter, de délimiter en terme d'action... le livre "Empreintes et métamorphoses" sur le bassin minier et édité chez Ouest France l'année dernière, pour moi est également lié à cette résidence, sans elle je n'aurais pu écrire la majorité des textes en toute connaissance de cause, du terrain...

En octobre, une série d'événements clotureront cette résidence qui devait durer 4 mois, et qui finalement m'a tenu quelques années... Toutes les traces de mon lien avec le "territoire" seront présentées à Mortagne, à l'école d'art itinérante... une sorte de point, punctum, tel une recherche sur la toile avec deux mots clés "vazemsky + territoire concerné".

Cette résidence a créé un lien spécial avec une zone délimitée, comme une façon de cristalliser une pensée, avec ses travers habituels (la mienne), se figeant sur un espace, un terrain spécifique. Un territoire, de fait. Accueillant mon corps, mouvant et scripteur. Les traces laissées par cette rencontre formant une géographie subjective du lieu. Une géo-graphie. Ou "géo" bataille avec "égo". L'égographie d'un lieu.

Un leurre. "Devenir transparent. Devenir machine."
Un corps passeur, posant toujours sa frontière, sa tessiture percevant le sujet.
Sujet d'étude versus Sujet scruant.

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